PROTÉGEZ L’OCÉAN,

PROTÉGEZ LA VIE !

Samedi 7 Juin 17:00 - 19:00

Conférence des Nations Unies sur la Protection des Océans, Nice

Habillez-vous en bleu et Rejoignez la marche!

Point de départ : Plage Lenval | Point d’arrivée : Plage du Centenaire

School of fish swim together underwater under the sun. Hand-painted poster "One World" depicting the Earth.

Nous attendons des chefs d’états, assemblés à Nice pour la 3eme Conférence des Nations Unis sur l’Océan, des actions immédiates et décisives afin de protéger l’océan et, par extension, la planète, l’humanité et les générations futures.  

La Conférence des Nations Unies de haut niveau de 2025 pour soutenir la mise en œuvre de l’Objectif de développement durable 14: Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable (la Conférence des Nations Unies sur les océans de 2025) sera coorganisée par la France et le Costa Rica, et se tiendra à Nice, en France, du 9 au 13 juin 2025.

Socle de toute vie sur Terre, l’océan est fondamental à notre survie et à notre bien-être. Production d’oxygène, stockage du carbone, approvisionnement en nourriture, régulation du climat … : la santé de l’océan est intimement liée à la nôtre. Pourtant, il fait face aujourd'hui à des menaces croissantes : surpêche et exploitations destructrices, réchauffement climatique, acidification des eaux, pollutions.  

Nous appelons à un changement de paradigme où la protection de l’océan devient la norme et non plus l’exception. 

Nous exigeons : 

Adopter le Principe de Protection afin que la protection des océans devienne la règle plutôt que l'exception. La charge de la preuve devrait incomber aux différents secteurs économiques, qui devraient démontrer qu'ils n'ont pas d'impact négatif sur l'environnement, plutôt qu'aux défenseurs des océans qui doivent apporter la preuve des dommages après qu'ils se sont produits. Il est temps d’inverser le paradigme actuel de l’exploitation en faveur de la protection. 

Créer de véritables aires marines efficacement protégées et gérées. Chaque pays doit ratifier le "Traité sur la haute mer relatif à la biodiversité au-delà des juridictions nationales" et créer de véritables aires marines protégées dans au moins 30% de ses eaux à l'échelle 2030, en y mettant fin à la des activités industrielles, y compris la pêche industrielle et notamment au chalutage de fond. Ces aires marines protégées et leur gestion doivent être définies dans le respect des droits des peuples autochtones et des communautés locales, et en s’appuyant sur leurs savoirs écologiques traditionnels.

Accélérer la transition vers des pêcheries à faible impact qui minimisent les impacts négatifs climatiques, environnementaux et sociaux, et contribuent à la restauration des écosystèmes marins. 

Donner la priorité aux communautés côtières : Les communautés côtières locales, des peuples autochtones et des pêcheries artisanales à faible impact, en particulier des femmes et des jeunes sont en première ligne de la triple crise actuelle. Pourtant, ils jouent un rôle clé dans la préservation de la biodiversité, la sécurité alimentaire, la résilience climatique et la lutte contre la pauvreté. Ces communautés doivent pleinement participer à la gouvernance et à la gestion de la biodiversité et des ressources naturelles, dans le respect de leur consentement libre, préalable et éclairé. 

Mettre fin aux subventions néfastes pour les milieux marins. Les subventions à la pêche industrielle, aux forages pétroliers et gaziers, ou aux autres activités extractives, de même que les exonérations fiscales sur les carburants dans le domaine de la pêche doivent cesser. Les sommes ainsi non dépensées doivent être redirigées vers la protection et la restauration des milieux marins, ainsi qu’à la transition juste et équitable des secteurs impactés, notamment de la pêche.

Réduire d’urgence les émissions de gaz à effet de serre en conformité avec l’Accord de Paris visant à limiter le réchauffement à +1,5 °C. Interdire immédiatement toute nouvelle exploration et toute nouvelle production pétrolière et gazière en mer, et abandonner rapidement les extractions offshores existantes.  

Lutter activement contre la pollution plastique en soutenant l’adoption du Traité international contre la pollution plastique. Bannir l’utilisation des plastiques à usage unique , mettre en œuvre un plan de réduction de la production des plastiques au niveau mondial et interdire les substances dangereuses dans leur composition doivent être une priorité. 

 Adopter un moratoire juridiquement contraignant sur l’exploitation minière en haute mer, tant dans les eaux territoriales qu’internationales. 

Promouvoir la Justice Bleue : L’économie bleue doit être régénératrice, respectueuse de la nature et défendre des normes sociales élevées, des emplois de qualité, l’égalité des sexes et de genre, l’inclusion sociale et mettre fin à la concurrence déloyale entre pays, par exemple dans la pêche industrielle et l'accaparement de l'océan. La mer doit être un espace démocratique et sûr, y compris pour les réfugiés qui le traversent.   

IL EST

TEMPS

D'AGIR ! 

Nous avons le choix : poursuivrons-nous sur une voie destructrice ? Ou saurons-nous reconnaitre l’océan comme notre meilleur allié pour un avenir prospère ?  

Unissons-nous pour une gouvernance forte et une protection accrue de l’océan.